Plan inondations
L'inondation est le principal risque menaçant les régions de l’Ouest et de l'Est, touchant plus particulièrement les communes du Haut Maroni et Camopi.
D’après les informations recueillies par les services de l’État, les maires des communes concernées et la population, les crues exceptionnelles qui ont touché les communes en 2008, 2021 et 2022, ont été nettement supérieures à celles des années précédentes, provocant par voie de conséquence des dégâts considérables:
- importants mouvements de population
- destruction du patrimoine agricole par inondation des abattis cultivés
- débordement des criques
- inondation des habitations
- débordements des fosses septiques
- fermeture des écoles transformées en lieux d’hébergement
- ruptures des liaisons (téléphoniques, routières, etc.)
La Guyane est dotée depuis 2013 d’une cellule de veille hydrologique (CVH), il s’agit d’un service de prévision des crues pour les Outre-mer. Elle dépend de la direction générale des territoires et de la mer (DGTM). Cette CVH a pour vocation d’assurer le suivi des fleuves et de développer des modèles de prévision des crues, notamment sur le Maroni.
Le plan ORSEC « inondations » prend en compte l’expérience des crues antérieures permettant désormais de définir:
- les seuils de vigilance donnés par la CVH
- l’alerte des mairies et des services concernés
- l’alerte des populations riveraines.
L’objectif général de ce plan est d’assurer la continuité en limitant les effets pendant la crise (protection et sauvegarde de la population / perturbations limitées des réseaux, de l’activité économique, etc.), ainsi qu’un retour à la normale le plus rapide possible après la crise.
La Disposition Spécifique (DS) ORSEC Inondation vise avant tout à définir l’organisation de gestion de crise des services et la montée en puissance du Centre Opérationnel Zonal (COZ).
Les objectifs spécifiques sont :
- Mettre en place une organisation opérationnelle permettant une gestion de crise optimisée qui perdure dans le temps pour faire face à une crise de longue durée.
- Définir clairement les missions attendues des principales cellules (coordination, communication, secours/santé, réseaux, entreprises, etc.) et les moyens pour y parvenir.
- Mettre à disposition un ensemble d’outils opérationnels facilitant la gestion de crise (outils de communication, de synthèse, d’aide à la décision, etc.).
- Faire un recensement des éléments principaux permettant une bonne gestion de crise (acteurs, enjeux majeurs, actions palliatives, moyens nécessaires, etc.).
Conduite à tenir par les populations à risque en fonction du niveau de vigilance
