Lutte contre l’immigration irrégulière : Une pirogue avec 35 personnes interceptée

Mis à jour le 04/02/2021

  

Le 14 janvier 2021, en patrouille dans les eaux sous juridiction françaises dans le cadre de la police des pêches, la vedette côtière de gendarmerie maritime (VCSM) la « Mahury » des forces armées en Guyane (FAG) a intercepté, entre l’Approuague et l’embouchure de la rivière de Kaw, une pirogue avec à son bord 35 hommes et femmes, tous de nationalité brésilienne.

L’un des passagers, identifié comme étant possiblement un passeur, ainsi que le piroguier étaient déjà défavorablement connus des services de police. Ils ont été placés en garde à vue à bord de la « Mahury » par les gendarmes maritimes.

La pirogue, son moteur ainsi que le matériel, les médicaments et les cigarettes trouvés à bord ont été saisis. En raison de la nature du matériel saisi, il existe une forte présomption de lien entre les personnes appréhendées en mer et l’orpaillage illégal.

Les mauvaises conditions météorologiques imposaient de rallier le port le plus proche qui était celui de Régina où les présumés étrangers en situation illégale ont pu, sans délai, être remis à la police aux frontières (PAF) en fin de journée.

Sous le pilotage interministériel du préfet et du procureur de la République, les services compétents, dont la Gendarmerie Nationale, renforcés des forces armées en Guyane sur le plan logistique, se sont organisés pour prendre en charge les 35 étrangers en situation irrégulière (ESI) au plan judiciaire et administratif.

  • 2 ESI ont été placés en garde à vue.
  • 12 ESI documentés ont été reconduits à la frontière avec interdiction de retour de deux ans et remise aux autorités brésiliennes.
  • 21 ESI non documentés ont été placés au centre de rétention administratif (CRA) de Matoury, afin de faire l'objet d'une procédure d'éloignement.

Cette opération inopinée illustre d’une part l’agilité des moyens maritimes et de leurs équipages et d’autre part, elle montre la réactivité des services de l’État sollicités par le bureau « action de l’État en mer » dans le cadre du continuum mer-terre de l’opération.

Enfin, dans le contexte particulier de la crise « COVID-19 », ce type d’opération contribue directement à renforcer la sécurité sanitaire de la Guyane.