Opération de mise à l’abri - Pointe BUZARE

Mis à jour le 04/02/2021

  

Dans le cadre de l’opération de prise en charge des étrangers installés sur la pointe Buzaré à Cayenne, les services de l’État compétents, avec la Mairie et les associations ont procédé, tout d’abord, au recensement et au diagnostic concernant la situation sur les lieux, pour ensuite programmer la mise à l’abri des personnes vulnérables et en parallèle le traitement des dossiers administratifs.

241 personnes ont été recensées, provenant de 5 pays différents : Colombie, Cuba, Haïti, Syrie, Yémen. Parmi les étrangers sur place, certains ont déjà un parcours de demandeur d’asile (184) et plusieurs ont déjà obtenu une réponse positive à leur demande (57).

Sur la pointe Buzaré 152 personnes sont concernées par un critère de vulnérabilité. Cf. l'article 21 de la directive d'accueil, qui établit les situations particulières des personnes vulnérable et prédéfinies telles que :

  • les mineurs
  • les mineurs non accompagnés
  • les handicapés
  • les personnes âgées
  • les femmes enceintes
  • les parents isolés accompagnés d’enfants mineurs
  • les victimes de la traite des êtres humains
  • les personnes ayant des maladies graves
  • les personnes souffrant de troubles mentaux
  • les personnes qui ont subi des tortures, des viols ou d’autres formes graves de violence psychologique, physique ou sexuelle, par exemple les victimes de mutilation génitale féminine

 

152 personnes sont, à ce stadeconcernées par l’hébergement d’urgence.

 

Une mise à l'abri des personnes campant sur le site de BUZARE est prévue avec la contribution de la Croix-rouge Française, du SAMU Service d'aide médicale urgente social de Guyane et la ville de Cayenne.

180 places sont potentiellement disponibles pour cette opération (en appartements hôteliers, dans un futur centre d'hébergement d'urgence à Cayenne et à l'Hôtel du Fleuve). Un accompagnement social est prévu pour les personnes ayant obtenu le statut de protection internationale, afin qu’ils accèdent à un logement social pérenne.

D’autres projets sont en cours pour augmenter les places d'hébergement d'urgence, au-delà des 220 places existantes pour les demandeurs d'asile. En plus de ces 220 places, 240 personnes sont prises en charge en nuitées hôtelières dans le cadre de la mise à l’abri suite à la crise sanitaire.

Ces démarches permettent la préfiguration du schéma régional des demandeurs d’asile en 2021.