Appel à projets "Parcours personnalisés pour les jeunes entre 16 et 18 ans en Outre-mer"

Mis à jour le 10/09/2021

   

L’article 15 de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance a instauré une obligation de formation pour tout jeune à l’issue de la scolarité obligatoire et jusqu’à ses 18 ans. Pierre angulaire de la stratégie gouvernementale de prévention et de lutte contre la pauvreté, l’obligation de formation est remplie lorsque le jeune poursuit sa scolarité dans un établissement d’enseignement, lorsqu’il est apprenti ou stagiaire de la formation professionnelle, lorsqu’il occupe un emploi ou effectue un service civique ou lorsqu’il bénéficie d’un dispositif d’accompagnement ou d’insertion sociale et professionnelle.

60 000 jeunes entre 16 et 18 ans seraient concernés par l’obligation de formation et la crise sanitaire liée à la Covid-19 risque de faire augmenter ce nombre.

Pour répondre à cette obligation, il a notamment été mis en place, dans le cadre du plan #1jeune1solution annoncé par le Premier ministre le 23 juillet 2020, un programme d’accompagnement, porté par l’Afpa, destiné à identifier les possibilités professionnelles et les métiers susceptibles d’intéresser les jeunes concernés par l’obligation de formation.

Pour répondre à cette obligation, il a notamment été mis en place, dans le cadre du plan #1jeune1solution annoncé par le Premier ministre le 23 juillet 2020, un programme d’accompagnement, porté par l’Afpa, destiné à identifier les possibilités professionnelles et les métiers susceptibles d’intéresser les jeunes concernés par l’obligation de formation.

Les spécificités des territoires d’outre-mer appellent cependant la définition de solutions adaptées, ajustées notamment aux besoins des jeunes ultramarins et aux caractéristiques du tissu économique local.

Les territoires d’outre-mer connaissent en effet des situations très variées, présentant des disparités importantes non seulement avec l’hexagone, mais aussi entre eux.

La part des moins de 20 ans représente ainsi un tiers de la population ultramarine au 1er janvier 2018 : 54,5 % des Mahorais ; 42,3 % des Guyanais ; 31,2 % des Réunionnais ; 25,9 % des Guadeloupéens ; 23,2 % des Martiniquais ; pour 24,4 % de la population dans l’hexagone. Mayotte est ainsi le plus jeune département de France. Toutefois, les dynamiques démographiques sont très variables d’un territoire à l’autre et évoluent rapidement. Si Mayotte et la Guyane connaissent une croissance très soutenue, à l’inverse la Martinique et la Guadeloupe connaissent une décroissance de leur population en raison d’un faible niveau de fécondité et d’une forte émigration, notamment des jeunes.

Le décrochage scolaire est par ailleurs plus fort en outre-mer et beaucoup de jeunes ne maîtrisent pas les compétences de base en français, ni les outils numériques. De plus, le taux de chômage, structurellement élevé en raison de l’étroitesse des marchés du travail, peut atteindre jusqu’à 51 % en Guadeloupe pour les 15 à 29 ans.

Pour ces raisons, il convient donc d’apporter une réponse à la problématique des jeunes entrant dans le cadre de l’obligation de formation adaptée aux caractéristiques de chaque territoire ultra-marins.

C’est l’objet de l’appel à projet pour la mise en place de parcours personnalisés pour les jeunes entre 16 et 18 ans en outre-mer.

Les candidats sont invités à transmettre leur dossier par mail à l’adresse suivante : dominique.perriollat@dieccte.gouv.fr

La date limite de candidature est fixée au vendredi 8 octobre 2021 à 12h00 heure locale.

Cahier des charges :