Contrôle de la frontière France-Surianme

Mis à jour le 04/06/2020

  

COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONJOINT ENTRE LA RÉPUBLIQUE DU SURINAME ET LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE SUR LES ACTIONS POUR CONTRÔLER LA FRONTIÈRE DANS LE CADRE DE LA PANDÉMIE COVID-19 DANS LE BASSIN DE MARONI

Une réunion bilatérale franco-surinamaise s’est tenue le 9 avril 2020, par visioconférence sur la gestion de la frontière commune précitée.

Les deux parties ont fait référence au communiqué conjoint entre la République du Suriname et la République française sur les mesures COVID-19 publié en mars 2020.

Les autorités françaises et surinamaises ont souligné que la solidarité, le dialogue et la coopération sont essentiels pour lutter ensemble contre la pandémie de COVID-19.

Les représentants ont souligné l'importance du respect des populations des deux côtés et réitéré l'appel à ces populations à appliquer strictement les instructions des autorités respectives, en particulier la fermeture de la frontière par les autorités surinamaises le 14 mars et la présence renforcée des autorités surinamaises et françaises sur le fleuve comme moyen de gérer et de contenir la propagation du COVID-19.

Les deux parties réaffirment leur engagement à mieux contrôler la frontière commune entre la Guyane française et le Suriname et leur volonté de prendre des mesures conjointes pour la santé et la sécurité des populations des deux États.

Les autorités françaises et surinamaises assurent déjà une présence quotidienne sur le fleuve Maroni, afin de renforcer la fermeture de la frontière.

Pour des raisons de santé, chaque partie organise sa présence avec ses propres moyens.
Chaque partie a désigné un point de contact pour permettre la coopération et la coordination en temps réel à Albina et Saint Laurent du Maroni.

Les opérations de contrôle de chaque partie seront guidées par les principes suivants :

1- la traversée du fleuve est interdite, afin d'empêcher les personnes de traverser et de propager ou de contracter le virus sur l'autre rive,

2- les bateaux quittant la rive française seront restitués au poste frontière français,

3- les bateaux quittant la rive surinamaise seront renvoyés à la frontière surinamaise,

4- les rapatriements proposés par l’un ou l’autre état seront examinés par le biais des voies diplomatiques habituelles entre les deux pays.