Lutte contre la pêche illégale en Guyane

Mis à jour le 11/01/2021

   

Opération de police des pêches a eu lieu au large de la Guyane du 9 au 27 novembre 2020.

Sous la direction du préfet de Guyane, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, une opération de police des pêches d’envergure a eu lieu au large de la Guyane, dans les eaux sous juridiction française, du 9 au 27 novembre 2020.

Cette opération a été menée par la composante maritime des Forces Armées en Guyane (FAG), appuyée par sa composante aérienne, à l’est comme à l’ouest en lien avec la direction de la mer, des fleuves et du littoral (DMFL) de Guyane.

Elle vise à préserver la ressource halieutique de la Guyane du pillage opéré par les pêcheurs illégaux, qu’ils soient brésiliens, surinamais ou autre. L’opération se traduit par un bilan particulièrement significatif qui porte directement atteinte à la rentabilité de la pêche dite INN (illégale, non déclarée, non réglementée) :

  • 24 traitements administratifs (appréhension du produit de la pêche, des filets – pas de déroutement) ;
  • 37,4 tonnes de poissons appréhendées ;
  • 209 kg de vessies natatoires appréhendés ;
  • 76,3 km de filets appréhendés.

 

Concernant le dernier chiffre, il faut rappeler que les appréhensions de filets en mer sont rendues possibles, car la Guyane dispose d’une embarcation remonte-filet, la « Caouanne »conçue spécialement pour le territoire. Cette unité de la marine est un atout non négligeable dans la LCPI.

Afin d’optimiser le temps à la mer des bâtiments des FAG, le choix a été fait de ne pas dérouter et de procéder à des traitements administratifs systématiques sur les navires de pêche surpris en action de pêche illégale.

Un phénomène très encourageant a été constaté pendant cette opération : l’absence d’opposition aux contrôles des pêches, à l’est comme à l’ouest. En effet, ce bilan ne doit pas faire oublier que l’action des services de l’État vis-à-vis de la pêche illégale en Guyane s’exerce toute l’année et dans l’ensemble des eaux sous juridiction et sous souveraineté française : l’État, en Guyane, ne cède rien aux pêcheurs illégaux.